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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/32

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subsistent encore. Je vous promets que je la répéterai sous peu. » Il revint ensuite à ma cellule, et, s’arrêtant à la porte, il dit au supérieur : « Prenez soin que tous les abus commis dans cette cellule soient réparés avant demain matin. » Le supérieur marqua par son silence sa soumission à cet ordre.

Je me couchai cette nuit sur mon matelas entre mes quatre murs dépouillés. La fatigue et l’épuisement me firent dormir d’un profond sommeil. Je me réveillai long-temps après l’heure des matines, et je me trouvai entouré de tous les agrémens qu’une cellule puisse offrir. Le crucifix, le bréviaire, le pupitre, la table, tout avait été replacé pendant mon sommeil, comme par en-