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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/54

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porte du passage, car tous les soirs j’aurai pour vous des nouvelles fraîches. Mon industrie est infatigable, mon zèle ne se tarira pas ; mon cœur et mon âme sont tout de feu pour votre cause. Je déclare de nouveau que je ne quitterai pas ces lieux avant que vous soyez libre. Alonzo, comptez sur moi. ».

Je vous épargnerai, Monsieur, le détail de ce que j’éprouvai à la lecture de cette lettre. Ô mon Dieu, pardonnez-moi l’humilité avec laquelle je baisai ces caractères. J’aurais pu adorer la main qui les avait tracés. Je voyais un être si jeune, si généreux, si dévoué, sacrifier tous les agrémens que le rang, la jeunesse et le plaisir peuvent offrir ; endossant les déguisemens