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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/56

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à l’avaler aussitôt que je l’eus parcouru. Voici ce que j’y lus :

« J’ai trouvé à la fin un Juif qui consent à m’avancer une somme considérable. Il prétend qu’il ne me connaît pas ; mais je suis convaincu que mon nom ne lui est pas étranger. Du reste il ne me trahira pas : car l’intérêt usuraire qu’il me fait payer et ses pratiques illégales m’assurent de sa discrétion. Sous peu de jours je posséderai les moyens de vous délivrer, et j’ai été assez heureux pour découvrir comment ces moyens devront être employés. »

Le billet ne contenait que cela. Pendant quatre jours consécutifs, les travaux des ouvriers excitèrent une si vive