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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/66

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de rendre compte, fit que je la déchirai en mille morceaux, et les brûlai soigneusement l’un après l’autre à ma lampe. Je retournai ensuite veiller à la porte du passage, qui était pour moi la porte de l’espérance. En passant dans le corridor, je rencontrai un homme d’un aspect repoussant. Je me rangeai contre le mur, car j’avais pris pour règle de conduite de n’avoir avec les frères d’autres communications que celles que la discipline exigeait. Néanmoins, en passant devant moi, il toucha ma robe et me lança un regard significatif. Je compris sur-le-champ que c’était là la personne dont Juan m’avait parlé dans sa lettre. Quelques instants après, étant descendu au jardin, je trouvai un billet