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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 5.djvu/105

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L’amour dans votre patrie chrétienne doit être le résultat d’un goût cultivé, d’habitudes semblables, d’une heureuse ressemblance de travaux, de pensées, d’espérances et de sentimens. Il est donc impossible que vous aimiez un être d’un extérieur repoussant, bizarre dans ses manières, sauvage et impénétrable dans ses sentiment, inaccessible enfin dans le but arrêté de son existence effrayante et sans crainte. Non, » ajoutait-il d’un ton mélancolique, mais ferme, « vous ne pouvez m’aimer dans la position où vous a placée votre nouvelle vie. Jadis… mais ces temps sont passés… Maintenant vous êtes un enfant baptisé de l’Église catholique… un membre de la société civilisée… l’enfant d’une