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moiron

– Il faut gracier cet homme. Il le faut, puisqu’il est innocent !

Pourquoi cette conviction soudaine d’une femme si pieuse jeta-t-elle dans mon esprit un terrible doute ?

Jusqu’alors j’avais désiré ardemment une commutation de peine. Et tout à coup je me sentis le jouet, la dupe d’un criminel rusé qui avait employé le prêtre et la confession comme dernier moyen de défense.

J’exposai mes hésitations à Leurs Majestés.