Page:Maupassant - De Paris à Rouen, paru dans Gil Blas, 19 juin 1883.djvu/17

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Nous sommes reçus par le président du cercle des Commerçants, un ami charmant et spirituel, et un des plus raffinés amateurs et connaisseurs de vins qui soient sur terre.

Jacques Dérive déclare en le quittant : si on ne l’aimait pas pour lui, on l’aimerait pour sa cave.

Et voici Rouen, Rouen l’opulente, la ville aux clochers, aux merveilleux monuments, aux vieilles rues tortueuses.

On ne la peut décrire. Il la faut connaître.



Rouen, patrie de Corneille, de Géricault, de Boieldieu, de Louis Bouilhet et de Gustave Flaubert, est aujourd’hui administrée par un maire retardataire contre lequel nous croyons de notre devoir de protester, persuadés d’ailleurs que notre journal de voyage n’arrivera jamais à la postérité. Cet homme élevé, paraît-il, dans des principes inflexibles, vient de fermer le