Page:Maupassant - La belle Ernestine (extrait de Gil Blas, édition du 1882-08-01).djvu/13

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Si quelque romancier voulait écrire un roman sur les paysans, elle serait un type absolument superbe à connaître et à décrire.



En sortant de chez Ernestine, on va voir la falaise de Saint-Jouin, la plus magnifique de la côte.

Ce n’est plus la muraille droite et blanche d’Étretat, mais un chaos étrange de roches éboulées, les unes accumulées comme des ruines de châteaux anciens, les autres gisant çà et là au milieu d’herbes hautes où bouillonnent des sources.

Et l’on sait, à n’en pouvoir douter, l’abbé Cochet, nouveau Faria, l’ayant écrit et raconté, l’abbé Cochet, ce père d’Étretat, l’antiquaire bien connu, mort aujourd’hui, on sait, dis-je, que dans ces roches bouleversées un gros trésor est caché.

MAUFRIGNEUSE.