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Page:Maupertuis - Essai de cosmologie, 1750.djvu/114

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de cette Planete une autre merveille, à laquelle nous ne connoiſſons point de pareille dans les Cieux : c’eſt un large Anneau dont elle eſt environnée.

Quoique les ſatellites paroiſſent deſtinés à la Planete autour de laquelle ils font leurs revolutions, ils peuvent pour les autres avoir de grandes utilités ; & l’on ne peut omettre ici celle que les habitans de la Terre retirent des ſatellites de Jupiter. C’eſt que ces Aſtres ayant un mouvement fort rapide, paſſent ſouvent derrière les corps de leur Planete principale, & tombent