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Page:Maupertuis - Essai de cosmologie, 1750.djvu/150

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dans ces Climats, où l’Aſtre du jour ne paroît point pendant l’hyver. J’ai vû de ces nuits plus belles que les jours ; qui faiſoient oublier la douceur de l’Aurore, & l’éclat du midi.

Si des Cieux on deſcend ſur la Terre : ſi après avoir parcouru les plus grands objêts, l’on examine les plus petits, quels nouveaux prodiges ! quels nouveaux miracles ! Chaque Atome en offre autant que la Planete de Jupiter.