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Page:Maupertuis - Essai de cosmologie, 1750.djvu/48

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marche, quoi qu’il n’ait pas encore porté ſes pas où nous voulons aller.

Juſqu’ici la Mathematique n’a guères eu pour but, que des beſoins groſſiers du corps, ou des Spéculations inutiles de l’Eſprit. On n’a guères penſé à en faire uſage pour démontrer ou découvrir d’autres vérités que celles qui regardent l’Étendue & les Nombres. Car il ne faut pas s’y tromper dans quelques Ouvrages, qui n’ont de Mathematique que l’air & la forme, & qui au fond ne ſont que de la Métaphyſique la plus incertaine