Aller au contenu

Page:Maupertuis - Essai de cosmologie, 1750.djvu/68

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

quelque cauſe étrangère qui jusqu’ici m’eſt inconnue. Et comme elles ſont d’elles mêmes indifférentes au mouvement ou au repos ; celles qui ſont en repos y reſtent ; & celles qui ſe meuvent une fois, continuent de ſe mouvoir, juſqu’à ce que quelque cauſe change leur état.

Lorsqu’une partie de la matière en mouvement, en rencontre une autre en repos, elle lui communique une partie de ſon mouvement, ou tout ſon mouvement même. Et comme la rencontre de deux parties de la matière dont l’une eſt en re-