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Page:Maupertuis - Essai de cosmologie, 1750.djvu/74

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de philoſopher, fut introduite, on ne ſe contenta plus de ces vaines diſputes ſur la nature du mouvement : on voulut ſavoir ſelon quelles loix il ſe diſtribue, ſe conſerve, & ſe détruit : on ſentit que ces loix étoient le fondement de toute la Philoſophie naturelle.

Le grand Descartes, le plus audacieux des Philoſophes, chercha ces loix, & ſe trompa. Mais comme ſi les tems avoient enfin conduit cette matière à une eſpèce de maturité, l’on vit tout à coup paroître de toutes parts les loix du mouvement in-