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Page:Maury - Esquisse d'une loi réglant la police sanitaire en France.djvu/86

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claveleux ou suspects, suivant les conditions que nous avons indiquées, à cet avantage immense de concilier autant que possible, les intérêts généraux et privés, tout en s’opposant à l’irradiation de la maladie.

6o Les mesures concernant les animaux des troupeaux infectés devraient cesser d’être applicables dès que le dernier cas morbide aurait été constaté, si tout le troupeau avait été désinfecté et soumis à une tonte générale.

Dans le cas contraire, c’est-à-dire si la désinfection seule avait été pratiquée, ces mesures ne cesseraient d’être applicables que 20 jours après la disparition du dernier cas morbide.

La laine étant une matière contaminable, il est facile de comprendre que le virus claveleux puisse se loger dans la toison des bêtes ovines et s’y conserver pendant un certain laps de temps.

7o Sur l’avis du vétérinaire délégué, l’autorité devrait avoir le droit d’ordonner la clavélisation des troupeaux infectés, aux frais du propriétaire. Ce dernier ne devrait pas avoir le droit de s’opposer à cette mesure.

L’indemnité allouée pour tout animal mort des suites de la clavélisation ordonnée par l’autorité devrait être égale à celle que nous avons fixée pour l’inoculation de la péripneumonie.

Vu que la clavélisation, exécutée sur tous les troupeaux des localités infectées, a souvent occasionné une mortalité