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Page:Maxine - Le vendeur de paniers, 1936.djvu/51

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VII

CHEZ JEAN-NICOL


ON n’amena pas Ripaul à la ferme ce jour-là. Madame Lecomte le trouvait si pâle, si débile ; elle lui fit donner à souper et l’engagea à se coucher de bonne heure.

Un lit de camp avait été préparé à son intention dans une petite pièce qui servait de lingerie, et l’enfant, faible encore, et fatigué du court voyage, se coucha volontiers et s’endormit tout de suite.

Le lendemain matin, un rayon de soleil, filtrant à travers le moustiquaire de la fenêtre ouverte, lui fit ouvrir les yeux. Où donc était-il ? À l’hôpital ? Non, pourtant… cette petite chambre, ce lit tout seul, cet air parfumé qui entrait avec le soleil… ce n’était pas l’atmosphère de la salle commune ! Il aperçut son petit paquet de linge apporté la veille. Tout lui revint… le départ de Mont-