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Page:Meilhac et Halévy - La Vie parisienne, 1866.djvu/14

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LA VIE PARISIENNE
GARDEFEU et BOBINET, ensemble.

Et voilà pourquoi nous ne nous saluons plus !

Cloche au dehors.

L’EMPLOYÉ.

Le train de Rambouillet, messieurs, le train de Rambouillet !

Entrent des voyageurs.


Scène IV

Les Mêmes, MÉTELLA, GONTRAN, VOYAGEURS, BOBINET, GARDEFEU.
CHŒUR DE VOYAGEURS.
––––––––––Le ciel est noir,
––––––––––Il va pleuvoir
––––––Dans un instant, la chose est sûre !
––––––––––Vite courons,
––––––––––Et nous hâtons,
––––––Ou nous n’aurons pas de voiture.

Ils sortent en courant. Paraît Métella au bras de Gontran.

GARDEFEU.
––Métella !
BOBINET.
––Métella ! Métella !
MÉTELLA, à part.
––Métella ! Métella ! Fichtre ! je suis pincée !
GONTRAN.
––Vous paraissez embarrassée,
––Madame, et votre bras frissonne sur mon bras.
BOBINET ET GARDEFEU, ensemble.
––Madame, en nous voyant, est surprise peut-être.
GONTRAN.
––Ces deux messieurs paraissent vous connaître !