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Page:Meilhac et Halévy - La Vie parisienne, 1866.djvu/24

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GARDEFEU.
––––––Madame, oui, nous irons-là,
––––––Et vous verrez tout cela.
ENSEMBLE.
GARDEFEU.
Je serai votre guide
Dans la ville splendide,
Vous visiterez tout
Et vous irez partout.
LE BARON ET LA BARONNE.
Vous serez notre guide
Dans la ville splendide,
Nous visiterons tout
Et nous irons partout !
LE BARON, prenant Gardefeu à part.
––––––––Il est certaines choses
––––––Que je voudrais voir… parlons bas…
––––––Sur ce point il faut, et pour causes,
––––––Que ma femme n’entende pas !
GARDEFEU, bas.
––––––Ah ! vous êtes un gros farceur !
LE BARON, bas.
––––––Oh ! c’est en tout bien, tout honneur !
LA BARONNE, prenant Gardefeu à part.
––––––J’ai deux ou trois courses à faire,
––––––À faire seule, parlons bas…
––––––Sur ce point il est nécessaire
––––––Que mon mari n’entende pas.
GARDEFEU, à part.
––––––Eh ! la baronne me fait peur :
LA BARONNE, bas.
––––––Oh ! c’est en tout bien, tout honneur !
GARDEFEU, au baron et à la baronne.
––––––––––Ne craignez rien,
––––––––––Tout ira bien,
––––––––––Allez, allez,
––––––––––Vous en verrez
––––––Plus encor que vous ne pensez !