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Page:Meilhac et Halévy - La Vie parisienne, 1866.djvu/64

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PAULINE.

Voyez, monsieur.

BOBINET.

C’est très-bien… mais avant tout, passons la revue de mon personnel. Voyons un peu… les femmes d’abord… comment sont-elles ?… mais très-bien ! très-bien, la femme de chambre !…

PAULINE, amèrement.

C’est aujourd’hui que vous vous en apercevez ?…

BOBINET, l’embrassant.

Fous que nous sommes… nous allons chercher le bonheur bien loin… nous l’avons sous la main. — Très bien, aussi, les nièces du concierge… (Il les embrasse.) Fous que nous sommes… nous allons chercher le… mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit… Écoutez-moi, mes amis, vous m’avez bien compris, vous savez, ce que j’attends de vous… Reproduction exacte d’une soirée dans le grand monde… c’est entendu…

PROSPER, descendant près de Bobinet.

Parfaitement : des personnages de haute distinction…

LÉONIE.

Et des dames de haute excentricité…

BOBINET.

C’est cela même…

URBAIN.

Mais des costumes de haute fantaisie…

BOBINET, aux deux hommes.

Ceux des hommes sont là… (Aux femmes.) Quant à vous, mesdemoiselles, vous avez des toilettes à vos maîtresses…

PAULINE.

Certainement… madame de Folle Verdure ne met jamais ses robes qu’une fois… au plus…

LÉONIE.

Elle nous les donne après cela…

URBAIN.

Ce n’est pas comme monsieur… avec ses pantalons…

BOBINET, à Urbain.

C’est à merveille alors… ne perdons pas de temps ! allez vous habiller.