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Page:Mendès - Les Oiseaux bleus, 1888.djvu/279

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LES OISEAUX BLEUS

dant à chaque heure d’être une joie et à chaque joie de ne durer qu’une heure, épris sans relâche de ce qui charme, affole, extasie, il dépensa les jours et les nuits, sans compter, dans tous les rires et dans tous les baisers. La brise trouvait à peine le temps de remuer les branches des rosiers et de soulever les voilettes des femmes, étant toujours occupée à emporter les pétales de la marguerite.