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Page:Mendès - Les Oiseaux bleus, 1888.djvu/55

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LES OISEAUX BLEUS

emportez-les, je vous les donne ! faites-en cadeau aux hommes, remplissez-en leurs yeux, leurs cœurs, leurs têtes, et, ma parole, toute la race des imbéciles mortels vous environnera de respect et d’adoration, toi, l’Amour, comme si tu ne t’étais jamais sali de traîtrises ni de débauches, et toi, la Beauté, comme si jamais, ange ignorante des cabinets particuliers, tu n’avais, la jambe hors du pantalon, et un peu de chair, au-dessus de la jarretière, flambante au gaz, fait sauter du bout de la bottine le chapeau d’un provincial ébloui !