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Page:Mercier - Néologie, 1801, tome I.djvu/168

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BON

délicat cette lettre qui lui a coûté tant de soupirs, et dépositaire de baisers si doux ; elle craint de la voir confondue et égarée parmi toutes les lettres que mille mains viennent jeter à la poste. Elle veut la remettre au Boîtier lui-même ; elle la recommande vivement, s’informe de l’heure du départ, et rougit, croyant que son secret va se lire en ses yeux. (L**.)

Bomber. Le jupon de mademoiselle… n’est pas Bombé ; mais, si je ne me trompe, il Bombe.

Bon. Bon est presque devenu synonyme de mandat.

Je vais vous donner un Bon pour toucher vos appointemens.

Je vais faire à votre régiment ses Bons de fourrages.

Cette dernière espèce de Bons, trop souvent fictive pour le soldat, enrichissait sans bruit le fournisseur adroit et le commissaire complaisant.

Bonacité. La Bonacité du personnage me fut un sûr garant qu’il ne cherchait pas à me tromper : mon observation devint juste.

La Bonacité de la mer m’invitait à m’embarquer ; je le fis : eh bien, pendant tout le trajet, je n’eus qu’une souleur.

La Bonacité de Rollin lui a fait défigurer toute l’histoire de la Grèce, pour la ployer à un cours