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Page:Mercier - Tableau de Paris, tome I, 1782.djvu/10

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Préface

du moindre cul-de-sac. S’il prenoit un jour fantaisie au monarque de vendre sa capitale, ce gros dictionnaire pourroit tenir lieu, je crois, de catalogue ou d’inventaire.

Je n’ai fait ni inventaire ni catalogue ; j’ai crayonné d’après mes vues ; j’ai varié mon Tableau autant qu’il m’a été possible ; je l’ai peint sous plusieurs faces ; & le voici, tracé tel qu’il est sorti de dessous ma plume, à mesure que mes yeux & mon entendement en ont rassemblé les parties.

Le lecteur rectifiera de lui-même ce que l’écrivain aura mal vu, ou ce qu’il aura mal peint ; & la comparaison donnera peut-être au lecteur une envie secrete de revoir l’objet & de le comparer.

Il restera encore beaucoup plus de choses à dire que je n’en ai dites, & beaucoup plus d’observations à faire que je n’en ai faites ; mais il n’y a qu’un