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Page:Mercier - Tableau de Paris, tome IV, 1782.djvu/31

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mort… je n’ose ici le dire.

Les pensions que distribuent les souverains ne sont pas attribuées de nos jours aux gens de lettres, ou qui en sont les plus dignes par leurs travaux, ou qui en auroient le plus besoin par leur situation. Enfin, jusqu’aux dignités littéraires, tout est enlevé par la faveur, le crédit ou l’intrigue.

CHAPITRE CCCII.

Porte-faix.


Nous avons au coin des rues des Hercules & des Milons de Crotone, pour emménager ou déménager nos meubles, & porter les fardeaux du commerce. Vous les appellez d’un signe, & ils sont à vous avec leurs crochets ; appuyés sur des bornes, ils attendent qu’on leur donne de l’emploi. Vous croiriez que ces hommes ont une taille au-dessus de la commune, des couleurs vermeilles, des jambes fortes & de l’embonpoint ; non, ils