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Page:Mercier - Tableau de Paris, tome VII, 1783.djvu/115

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fique ; & le corps s’en trouve tout aussi bien que l’ame.

CHAPITRE DLXII.

Jours ouvrables.


Dans les pays catholiques, les fêtes occupent la quatrieme partie de l’année. On vient d’en supprimer treize à quatorze, après un demi-siecle de réclamations. Il y en avoit quelquefois cinq de suite, & assez souvent trois. On auroit dû les rejeter toutes au dimanche ; mais la superstition a bataillé, & le bien ne s’est fait qu’à moitié.

Savez-vous quel est le corps qui seroit le plus fâché de la réforme entiere, & qui s’y oppose le plus par ses discours ? C’est la ferme générale, parce que ces jours-là l’église donne le signal d’aller au cabaret, & que l’on ne voit que des ivrognes qui y consument le gain d’une semaine.

Le peuple appelle jours ouvrables les jours