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Page:Mercier - Tableau de Paris, tome VII, 1783.djvu/264

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fougue des passions tumultueuses, est une vraie maladie qui ne cesse d’agiter quelques écrivains ; mais ils en sont punis : aucun de ces détracteurs n’a su faire encore un bon ouvrage. Ils ne sortent pas de la médiocrité. En répétant sans cesse que tout décline, il ne reste d’eux que le souvenir infamant des injures qu’ils ont adressées aux hommes de lettres les plus estimés & les plus connus.

CHAPITRE DXCI.

Meches à lampe.


Cest pour vous, mes chers confreres, hommes de lettres, veilleurs déterminés, que je fais ce chapitre. J’ai à cœur que vous ménagiez votre vue ; je vous annonce des meches qui n’exhalent ni fumée ni odeur. Votre lampe studieuse pourra brûler sans incommoder vos yeux ni votre poitrine. Ces meches sont composées de coton & tressées sur le métier ; elles sont enduites d’une substance grasse,