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Page:Mercier - Tableau de Paris, tome VII, 1783.djvu/77

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admiration, je demeure le dernier témoin de la cérémonie.

Si je m’occupe à lire les épitaphes, lorsque le temple est désert, je suis encore intéressé. Quarante-cinq chapelles m’offrent en foule des monumens historiques, & je m’arrête devant la tombe de la maréchale de Guébriant, la seule femme qui ait eu de son chef la qualité d’ambassadrice.

De jeunes enfans proprement vêtus & d’une aimable figure, choisis parmi les enfans-trouvés, me font admirer les soins de la charité. C’est une nuance touchante, qui adoucit l’empreinte de tant de graves objets.

Non, il m’est imposable de traverser le parvis, sans faire une fois le tour de l’église Notre-Dame. J’aime moins Saint-Sulpice. L’édifice de Sainte-Genevieve est magnifique ; mais ce n’est pas un bâtiment gothique, érigé sous Childebert I, & où tous les rois de France & Charlemagne sont entrés.

Qu’on remette les tableaux, qu’on ne détruise rien du portail & des ventaux, qu’on