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Page:Meslon - Petite pervertie.djvu/112

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— Hélas, je n’ai plus de modèle !

J’allais me séparer de sa charmante compagnie lorsqu’il m’attrapa par le bras.

— Irène, vous souvenez-vous de cet atelier. De nos belles ivresses. De notre passion. Ne voulez-vous plus y revenir ?

— Je ne me souviens de rien. Je suis maintenant Madame Maxwell, la femme de votre oncle. Je crois que mon neveu est un galant homme !

Il sursauta. Je surpris une hésitation. Deux sentiments contraires se disputaient sa pensée. Le plus mauvais l’emporta.

— N’essayez pas de jouer avec moi. Irène, depuis votre mariage, je vous ai observée. J’ai appris et j’ai vu bien des choses. Je ne peux pas être un galant homme, car je vous aime. Je vous aime comme un fou. J’aime votre corps, j’aime votre perversité. J’avais rêvé de vous modeler suivant mes conceptions sen-