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Page:Meslon - Petite pervertie.djvu/126

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possible pour rallumer ses ardeurs mortes. Hélas, sa volupté expira avant d’avoir pu pénétrer dans ce qu’il était en droit d’exiger.

Qu’allais-je devenir ? Cet enfant que je sentais palpiter en moi était-il de Guy mon amant véritable ou de mon étrange neveu ?

Tour à tour, à chacun d’eux, j’appris la vérité. Guy de Saivre gentiment me fit part de ses craintes, lorsque mon mari constaterait mon état. Des doutes qu’il pourrait avoir en concernant l’auteur.

Guy Dimier tout d’abord osa prétendre que mon autre amant seul devait être le coupable. Puis il déclara qu’il fallait arriver à la solution habituelle. Le faire disparaître avant qu’il ne puisse venir au monde.

J’étais angoissée. Qu’allait-il m’arriver ? Guy de Saivre, à qui je fis part d’un conseil donné par un ami, lui dis-je, trouva que c’était le plus raisonnable.