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Page:Meslon - Petite pervertie.djvu/129

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missives toujours brûlantes et quelquefois intéressées de mon amant.

Puis les lettres s’espacèrent. Guy Dimier seul prenait régulièrement de mes nouvelles. J’éprouvais un vif chagrin de la rareté des lettres de mon Guy adoré. Toute à ma peine, je m’apercevais moins du silence étrange de Maxwell à mon égard.

Je commençais à la clinique ma dernière semaine. Je comptais définitivement la quitter le lundi suivant. Étendue sur une chaise longue, je respirais en toute quiétude l’atmosphère embaumée de cette matinée de printemps, lorsque Juju vint me retrouver. Je vis à son air compassé qu’elle m’apportait de mauvaises nouvelles. Elle tenait un journal à la main.

— Ma pauvre Irène, sois forte. Aie du courage. Il vient de se passer un événement grave.