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Puis ce fut mon procès en divorce.

Notre dernière entrevue avec Maxwell fut extrêmement pénible. Toutes conciliations étaient impossibles. Aux yeux de mon mari, comme aux yeux du monde, j’étais bien coupable. Trahir ainsi la grande confiance qu’il avait mise en moi. Lui qui ne m’avait jamais demandé aucun compte de mon emploi du temps. J’étais aussi tremblante que lui.

C’est ainsi que j’appris que Maxwell avait su, depuis longtemps, que j’avais un amant.

Par qui ? Par Juju, cette méchante petite juive, que je croyais ma meilleure amie. Elle n’avait qu’un désir : celui de prendre ma place auprès de Maxwell. Mon mari avait fermé les yeux sur ma trahison. Il savait qu’il lui était impossible de me donner les caresses auxquelles j’avais droit.

Il ne pouvait garder la même attitude devant un scandale public.