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Page:Meslon - Petite pervertie.djvu/37

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à ma mère. Il possédait, m’a-t-il dit, une fort belle écurie. Si je le désirais, il solliciterait l’honneur de m’apprendre à conduire. Comme il supposait que mon éducation devait être assez moderne, il espérait que mes parents m’autoriseraient à sortir au bois en sa compagnie. Je deviendrais, grâce à lui, un cocher remarquable.

Séduite par cette perspective, j’acceptais de bonne grâce. Nous nous quittâmes très bons amis.

Dans le taxi qui nous ramenait, ma mère me vanta le charme et l’amabilité de Monsieur Maxwell. Je vis qu’il avait fait sa conquête.

Il y avait aussi un petit peu de snobisme dans son cas.

Par lâcheté incompréhensible, je n’osai lui parler de Guy de Saivre.