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Page:Meslon - Petite pervertie.djvu/56

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Je me trouvais tout à coup en présence de Monsieur Maxwell.

Je n’avais plus, je l’avoue, songé à lui. Lui, par contre, n’avait pourtant pas oublié ses promesses. Il manifesta une joie très vive de me rencontrer. Il me fit de nombreux compliments sur ma beauté et sur celle de ma toilette. Je lui répondis avec respect et amabilité. Il demanda à ma mère l’autorisation de m’emmener au bois avec lui. Il m’apprendrait à conduire. Elle accepta sa proposition avec un empressement qui m’étonna.

Le jour suivant, en effet, Monsieur Maxwell vint me prendre. Sous sa direction, je conduisais un joli petit cheval bai attelé à un ravissant tonneau. Sur notre passage, on se retournait. On prenait Monsieur Maxwell certainement pour mon père. J’étais très fière.

Il se contentait de me donner des avis,