Aller au contenu

Page:Metivet, Jean-qui-lit et Snobinet, 1909.djvu/106

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Toute l’histoire passe comme un défilé dans une grande féerie : les Francs moustachus, les Gallo-Romains, les troubadours, les seigneurs de la Renaissance avec leurs grosses manches en ballons, les mêmes manches que les Parisiennes trouvaient à la dernière mode il y a quelques années.

Les austères huguenots du temps de Charles IX, peu badins et aigus de caractère, tout en lignes droites et en angles, et les joyeux joueurs de bilboquet de la cour de Henri III, tout en lignes courbes, qui semblent montés sur des ressorts, avec une panse busquée comme la bosse de Polichinelle.