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Page:Metivet, Jean-qui-lit et Snobinet, 1909.djvu/121

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SNOBINET (fièrement).

Moi, je suis chic, c’est ce qui fait ma supériorité, à moi. Chacun son lot, aux uns tout le tralala de la science, aux autres les belles manières, la distinction raffinée, le ton à la mode.

D’un côté, les gens du monde ; de l’autre, les savants et les artistes.

JEAN

Tu vas un peu loin, on peut être un savant ayant la tenue d’un parfait mondain ou un gentleman très instruit et, si je voulais, je pourrais devenir aussi coquet que toi en moins de temps qu’il ne t’en faudrait peut-être pour me rattraper à la tête de la classe.

SNOBINET

Toi, élégant ! Ah, mon pauvre garçon ! Tiens, nous