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Page:Metivet, Jean-qui-lit et Snobinet, 1909.djvu/56

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Le bel Apollon aux cheveux en rayon de soleil, chante de façon agréable, compose des vers harmonieux et joue de la lyre en virtuose. Il est un peu médecin ainsi que son fils Esculape qui, s’il faut en croire les sculpteurs, paraît beaucoup plus vieux que son père, phénomène vraiment extraordinaire.

La sœur d’Apollon, Mademoiselle Diane, car elle n’a jamais voulu se marier, passe ses journées à la chasse, courant les champs et les bois avec les nymphes ses compagnes, vêtue comme elles d’une jupe courte et chaussée de guêtres. Le carquois à l’épaule elle poursuit le gibier en lui décochant les flèches de son arc fait du croissant de la lune.