Aller au contenu

Page:Mikhaël-Lazare - La Fiancée de Corinthe, 1888.djvu/16

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

pas une main divine qui écarte de moi la tristesse ?

(À ce moment une voix retentit dans la maison,
c’est Bereniké qui appelle.)

Ménœchos ! Ménœchos !

Ménœchos

Me voici ! (À Apollonia.) Ta mère m’appelle.

(Il sort.)

Scène III

APOLLONIA, STRATYLLIS, MYRRHINA
Apollonia

Que lui veut-elle ? Sa voix est étrange.

Stratyllis, un peu troublée.

Je l’ai toujours entendue parler ainsi.

(Démophos lui présente un rameau. Elle le refuse du geste.)
Stratyllis

Non, c’est assez, je ne veux plus tresser de guirlandes.

(Démophos sort, Stratyllis et Myrrhina s’avancent vers la maison, écoutent et se parlent bas. À ce moment on frappe à la petite porte.)

Apollonia

C’est Manticlès !

Stratyllis, s’avance vers la porte, suivie de
Myrrhina. Elle ouvre.

C’est Manticlès.

(Manticlès entre.)