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Page:Mirabeau - Le Libertin de qualité, édition de 1784.djvu/147

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miliai, je me confondis. Sans lui offrir ma main, je lui fis faire place à la ſortie ; je la vis entrer dans ſa chaiſe qu’eſcortoient quatre valets, chapeau bas, & je me rendis chez elle.

L’aſſemblée étoit cérémonieuſe, par conſéquent fort triſte ; le ſoupé fut d’un compaſſé aſſommant. On y mangea peu, on y parla moins ; le lever, la chaſſe, le coucher, quelques nouvelles rebattues, débitées d’une voix traînante… Des hommages à madame terminerent la ſéance ; mais non pas pour moi. Comme tout chez la comteſſe ſe fait dans l’ordre, un valet-de-chambre m’avoit prévenu que mademoiſelle Branlinos avoit à me parler avant que je ſortiſſe. (Ne vous étonnez pas de ce nom, c’eſt la pre-