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Page:Mirbeau - Lettres de ma chaumière.djvu/222

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gique !… Quant à Victor Hugo, vous m’accorderez bien que ce ne sont que des mots… des mots qui ronflent… Moi aussi je ronfle, quand je dors, hé, hé… Mes tragédies, c’est autre chose… je remue les foules… Or, peut-on comprendre cela, un rat de cave à cheval qui remue les foules ?… Voilà la raison, monsieur… Effrayant dilemme, car enfin ou je dois continuer à remuer les foules, et il ne faut plus que je sois rat de cave ; ou je dois continuer à être rat de cave, et il ne faut plus que je remue les foules… Concluez !… Tenez, je vous apporte un fragment de ma dernière tragédie : Le Masque de la Mort Rouge

— Vous avez sans doute pris le sujet dans le conte d’Edgar Poe ?

— Je n’en sais rien… J’ai vu cela quelque part… vous le lirez… et vous conclurez… Ah ! monsieur, je voudrais que vous me comprissiez… Certes je suis connu dans ce pays, je puis même affirmer que je n’y manque pas de célébrité… Le journal de