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Page:Mirbeau - Lettres de ma chaumière.djvu/348

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francs… Quand tu n’en auras plus, tu viendras m’en demander. Allons, au revoir.

Nous rentrâmes au château, silencieux.

L’heure du départ approchait. Au moment de monter en voiture, Lechat me dit :

— Tu as vu, la vieille femme dans le bois ?… Oui… Eh bien, son mari, c’est une voix de plus pour moi aux élections !… Qu’est-ce que tu veux ? Aujourd’hui, il faut bien corrompre le peuple.