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Page:Mirecourt - Émile de Girardin.djvu/56

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presque impossible, dans ce livre, de distinguer la fiction de la réalité.

Si pourtant les faits sont exacts, on doit dire que M. de Girardin eut, dans cette première affaire, une conduite entièrement digne d’éloge. Il adressa sur le terrain de nobles et courageuses excuses à l’homme qu’il avait offensé sans le connaître.

Cet homme était son frère[1].

La blessure qu’Émile reçut dans le second duel n’avait aucune gravité. Huit jours après, il était guéri et renonçait à la direction du Voleur, sauvegardant, comme de juste, ses intérêts dans l’entreprise.

M. de Girardin cherche toujours à se mettre à l’abri du scandale, excepté quand le scandale peut lui être profitable.

  1. Le fils légitime de madame D…