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Page:Mirecourt - Émile de Girardin.djvu/60

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niteur aucune des conclusions du mémoire laissé dans son cabinet par M. de Girardin.

— Pauvre homme ! se dit Émile, pensant que le ministre manquait de jugement ou de clairvoyance.

Afin de lui dessiller les yeux, il commença l’application sur une petite échelle et fonda le Journal des connaissances utiles, à quatre francs par an[1]. Six mois après, il portait au ministère un registre contenant les noms de 120,000 abonnés.

— C’est à merveille, monsieur de Girardin, lui dit Casimir Périer d’un ton go-

  1. Subsidiairement il créa le Journal des Instituteurs primaires à trente sous par an, puis un Atlas à {{sc[|un sou}} la carte, puis le Panthéon littéraire, vaste entreprise de librairie économique.