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Page:Mirecourt - Émile de Girardin.djvu/63

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active en faveur des caisses d’épargne.

Nombre de conseils municipaux recoururent à ses lumières.

Afin de leur donner du cœur à l’œuvre, il envoyait lui-même, à ses frais, tous les registres et tous les livrets nécessaires à l’établissement de chaque caisse nouvelle.

On lui doit aussi la création de l’Institut agricole de Coëtbo, destiné à recevoir cent élèves pauvres, qui s’y trouvaient logés, nourris et entretenus, tout en s’y instruisant dans la science de l’agriculture.

Pour arriver à ce magnifique résultat, M. de Girardin n’eut qu’un simple appel à faire à ses abonnés des Connaissances utiles : aucun d’eux ne refusa la cotisation annuelle d’un franc, qu’il leur proposa,