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Page:Mirecourt - Émile de Girardin.djvu/68

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homme, et Girardin ne riposte pas ; il décharge son pistolet en l’air.

« — Point de générosité ! s’écrie le correspondant démocrate. Vous n’avez pas le droit de m’humilier de la sorte. Recommençons, et tirez le premier ! »

Mais il proteste en vain, ses témoins l’entraînent.

Le soir même, à la porte de la Chambre des députés, Degouve fait remettre un second cartel à M. de Girardin. Celui-ci, ayant essuyé le feu de son adversaire, pouvait, sans faillir à l’honneur, ne pas tenir compte de cette nouvelle provocation.

Il déchira la lettre et n’y voulut point répondre.

À dater de ce moment, il eut un en-