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Page:Mirecourt - Émile de Girardin.djvu/79

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bles, ses ennemis ne laissaient échapper aucune occasion de lui faire tomber des rochers sur la tête.

Il se vengeait en leur jetant du fiel.

Ce fut un tort. On craignit les éclaboussures, et l’isolement se fit autour de lui.

Bientôt un procès scandaleux occupa la France entière. Il s’agissait du Musée des familles. On accusait les trois gérants, Boutmy, Cleeman et Girardin d’avoir créé des dividendes fictifs et de s’être attribué la plus large part du fonds social. Un des actionnaires, M. Dutertre-Dana, se plaignant d’avoir été victime d’une escroquerie, réclama la vengeance des lois. Nos trois gérants furent acquittés, mais après avoir vu les avocats déchirer leur réputation,