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Page:Mirecourt - Alexandre Dumas.djvu/109

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— Je suis un ouvrier de la pensée ! crie-t-il dans les clubs, et je donne du pain tous les jours, depuis vingt ans, à des centaines d’ouvriers, mes frères, compositeurs, imprimeurs, brocheurs, assembleurs, margeurs, relieurs et plieurs, qui travaillent à mes journaux et à mes livres !

En dépit de ce beau discours, on lui fait dans les clubs un accueil analogue à celui qu’il a reçu, le 24 février, sur le boulevard.

Un ami le prévient que l’arrondissement de Corbeil annonce des candidats plus que médiocres.

Pensant triompher là sans coup férir, lui, personnage célèbre, Dumas court haranguer les bons électeurs de Seine-et-Oise. Afin de mieux les séduire, il met sa brochette.