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Page:Mirecourt - Alexandre Dumas.djvu/116

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À l’exception de ses Mémoires, qui sont les Mémoires de tout le monde, et pour lesquels il va demander des notes à chaque personnage un peu célèbre[1], M. Dumas, dans ce journal, n’insère absolument pas une ligne qui lui soit propre.

Ah ! pardon ! Ses Causeries lui appartiennent.

Les avez-vous lues, ses Causeries[2] ?

Hélas ! hélas ! quelle leçon terrible les

    heure est-il ? — Dix heures trente-cinq minutes, milord, répond la noble dame. — Eh bien, milady, n’oubliez jamais qu’aujourd’hui, à dix heures trente-cinq minutes du soir, vous avez eu l’honneur d’être assise entre les deux plus grands génies de votre siècle ! » (L’anecdote est signée Alexandre Dumas.)

  1. Adolphe Adam lui a textuellement fourni tout ce qui concerne Eugène Sue. Ainsi du reste.
  2. C’est le délayage le plus fatiguant du monde. Il raconte en trois ou quatre colonnes l’histoire de son chat Myssouf, qui le suivait dans les rues comme un chien, et qui venait le soir à sa rencontre, lorsqu’il rentrait de son bureau. C’était à l’époque où M. Dumas était commis au secrétariat.