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Page:Mirecourt - Alexandre Dumas.djvu/22

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Gœthe en a fourni les situations les plus saisissantes.

Picard outrageait donc le génie de Gœthe en ayant l’air de méprises la pièce d’Alexandre Dumas.

Quant au drame de Henri III, que le jeune auteur réussit, avec la protection du duc d’Orléans, à faire représenter l’année suivante à la Comédie-Française, il est composé de rognures prises dans Anquetil[1], dans le journal de Pierre de l’Étoile[2], dans Walter Scott[3] et dans Schiller. D’un bout à l’autre de cette œuvre, il n’est pas une conception, pas une péripétie, pas une

  1. Non-seulement M. Dumas emprunte à cet historien ses plus fortes scènes, mais, ainsi que le remarque Granier de Cassagnac, il pille jusqu’aux phrases.
  2. Tout ce qui concerne la mort de Saint-Mégrin se retrouve là, mot pour mot, lettre pour lettre.
  3. M. Dumas a copié effrontément toute l’admirable scène de la brutalité de Ruthwen.