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Page:Mirecourt - Alexandre Dumas.djvu/30

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M. Dumas, on doit haïr les hommes ; mais, après deux révolutions, on ne peut plus que les mépriser ! »

Aussi déclare-t-il qu’il les méprise, et, là-dessus, il abandonne brusquement la capitale pour aller parcourir les régions vendéennes[1].

« C’était le cœur du parti royaliste, dit-il ; je voulais en calculer les battements. Des cris de Vive Charles X ! m’accueillirent partout. Ce pays-là du moins est un pays loyal et qui ne change pas. »

Attrape, Louis-Philippe !

Que pensez-vous de ce coup de boutoir, monseigneur ? Vous me refusez quelques rayons du soleil de votre nouvelle puissance ; votre employé se trouve exclu du partage des

  1. Il se fit donner une mission par la Fayette, afin d’aller organiser dans ce pays la garde nationale. Après avoir bien dîné et bien chassé aux environs de Nantes, il revint à Paris déclarer, d’un ton d’oracle, que cette organisation était impossible. Pour mieux le prouver, il publia dans la Revue des Deux-Mondes la Vendée après le 29 juillet.