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Page:Mirecourt - Alexandre Dumas.djvu/94

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poésie… Imbéciles que nous sommes ! Le voilà qui nous déclare lui-même qu’il n’est pas le propriétaire de ces champs ; que cette poésie, ces fleurs, ces parfums, appartiennent à tout le monde.

Ah ! ce sont les hommes et non pas l’homme qui inventent !

Merci beaucoup, monsieur Dumas. Nous vous promettons de ne pas écrire dorénavant un seul ouvrage, pas le plus petit feuilleton, pas le moindre article, pas une ligne enfin, sans mettre au bas cette signature un peu vague, mais qui devient de rigueur :

Le genre humain.

Ou plutôt, réflexion faite, c’est à vous de nous donner l’exemple, en signant de la sorte tout ce qui sort de votre plume.

Ah ! chacun s’empare des choses connues de ses pères ! ah ! ah !

Tous les écrivains passés et présents sont, en conséquence, d’après vous, d’effrontés larrons ? Ainsi, vous avez le droit de reprendre les plus belles scènes de Shakspeare, de Caldéron, de Gœthe, de Schiller ? Comment donc ! Et, « loin de vous savoir gré d’avoir fait con-