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Page:Mirecourt - Guizot.djvu/66

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que, eût fermé le rideau de manière à ne pas laisser voir les divinités dont la bouche mignonne dictait les oracles.

La République de février, qui a fouillé partout comme une curieuse, a trouvé de singulières lettres et les a lues tout haut.

Si l’on avait à solliciter une place, à demander une faveur, pas n’était besoin d’invoquer ses droits ou son mérite ; il suffisait de faire dire un mot au ministre par madame la princesse de Liéven. Les plus hauts personnages passaient volontiers sous ces fourches caudines gracieuses, sachant qu’ils n’arriveraient jamais par une autre route à la bienveillance du ministre.

Trois semaines avant la Révolution, M. le duc de Noailles écrivait ceci :